Malus Alpine A110 : comment le calculer et quelle est son impact ?

L’Alpine A110 subit depuis janvier 2024 un alourdissement de son malus écologique, conséquence directe du durcissement progressif du barème CO2. Le seuil d’application ne cesse de baisser : en 2025, tout modèle dépassant 117 g/km sera concerné.

La version de base, affichant 152 g/km de CO2, voit sa fiscalité s’envoler, impactant directement le prix d’achat. Les différentes versions, malgré des ajustements techniques mineurs, n’échappent pas à cette hausse. Le coût du malus devient un critère déterminant face à la concurrence et pèse sur la rentabilité d’un achat plaisir.

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Le malus écologique 2025 : ce qui change (et pourquoi ça fait débat)

En 2025, le malus écologique se durcit encore pour les sportives françaises. Le seuil de déclenchement du malus tombe à 117 g de CO2/km, excluant pratiquement toutes les voitures thermiques du marché, Alpine A110 comprise. Dès la version Pure, qui affiche 152 g/km, la sanction tombe sans appel.

La mécanique est implacable : le barème malus grimpe, les sommes à régler suivent la même courbe. Acheter une A110, c’est accepter une taxe qui dépasse parfois 10 000 euros selon la configuration retenue. La taxe au poids demeure contenue pour l’instant : l’A110, sous la barre des 1 150 kg, échappe à l’addition. Mais la menace plane, la généralisation du malus masse fait naître de sérieuses inquiétudes. Les débats autour du projet de loi de finances 2025 laissent craindre d’autres hausses rapides.

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Côté passionnés, l’amertume gagne du terrain. Le malus écologique Alpine frappe un modèle pensé pour l’agilité et la sobriété, là où des SUV hybrides rechargeables bien plus lourds passent entre les gouttes. L’équité du dispositif est contestée, tout comme la logique de la taxe poids véhicules et le calcul du coefficient bonus-malus. Derrière le discours écologique, beaucoup dénoncent une stratégie purement budgétaire.

La prime assurance auto n’est pas épargnée : la hausse du prix malus entraîne un coût d’usage qui grimpe. Résultat, la rentabilité d’une A110 sur le marché de l’occasion s’effrite. Face à la montée du malus écologique prix, certains hésitent, d’autant que les voitures électriques restent largement épargnées par la fiscalité CO2, au moins pour l’instant.

Alpine A110 et malus : combien ça coûte vraiment selon les versions ?

Impossible d’ignorer la note. L’Alpine A110, cette berlinette racée forgée à Dieppe, paie le malus écologique sans pitié. Avec 152 g de CO2/km pour la version d’entrée de gamme, le coup de massue tombe : 3 119 euros en 2024. Mais plus on monte en gamme, plus la douloureuse s’alourdit. La S, à 158 g/km, atteint 5 400 euros de malus. Quant à la redoutable A110 R, à 163 g/km, il faut compter 6 710 euros, sans même évoquer la taxe au poids.

Pour l’heure, cette taxe poids épargne l’A110. Sa masse à vide reste sous le couperet : 1 150 kg pour la Pure, seulement 1 082 kg pour la R. Mais ce répit pourrait être de courte durée : le projet de loi de finances 2025 menace d’abaisser le seuil ou d’alourdir la fiscalité dès l’année suivante.

Le prix malus ne se limite pas au ticket d’entrée. Il renchérit la prime d’assurance auto, pèse sur la valeur de revente et redessine le marché des sportives d’occasion. Si l’on considère l’écart sur cinq ans, une Alpine, pénalisée à l’achat, se retrouve souvent moins compétitive que certains véhicules hybrides rechargeables ou électriques, largement exonérés. Les passionnés le savent : la légèreté, autrefois synonyme de liberté, rime désormais avec une facture salée.

Évolution des prix et nouveautés 2024 : l’Alpine A110 face à la législation

La réglementation automobile se resserre sans relâche, et l’A110 n’y échappe pas. En 2024, le barème malus écologique franchit un nouveau palier. Le seuil de déclenchement dégringole : 118 g de CO2/km, contre 123 g un an plus tôt. Résultat, la quasi-totalité de la gamme Alpine A110 bascule dans la zone à risque.

Sur la grille des tarifs, la hausse du prix malus s’impose, parfois plus douloureuse que celle des options les plus onéreuses. Malgré tout, la taxe poids épargne encore l’A110 grâce à une maitrise exemplaire de la masse : pas de malus masse à l’horizon, rareté précieuse dans l’univers des sportives thermiques.

Le projet de loi de finances 2024 se fait sentir jusque chez les concessionnaires : on anticipe, on s’interroge, et les plus impatients se pressent pour décrocher leur Alpine avant la nouvelle donne fiscale. Le moindre ajustement technique, qu’il s’agisse du châssis, d’un équipement ou d’une finition, peut faire basculer la voiture dans une tranche de malus supérieure.

Cela rejaillit aussi sur la prime d’assurance auto, qui intègre désormais ce coût supplémentaire dans ses calculs. Désormais, la fiscalité accompagne chaque étape de la vie du véhicule : l’achat, l’usage quotidien, la revente. Pour les puristes, le poids plume n’est plus seulement synonyme d’agilité sur route : il devient un sésame pour accéder à l’univers Alpine sans être pénalisé à chaque étape.

voiture sportive

Face à la concurrence : l’Alpine A110 est-elle toujours un bon choix malgré le malus ?

À regarder les chiffres, l’Alpine A110 encaisse de plein fouet le malus écologique : jusqu’à 60 000 euros pour les versions les plus extrêmes du barème 2024. Les véhicules électriques et hybrides rechargeables sont largement épargnés, voire exemptés. Mais la comparaison s’arrête là : difficile d’opposer une berlinette légère à batteries à une sportive thermique taillée pour la route, tant la philosophie diffère.

Voici quelques alternatives du marché, chacune avec ses compromis :

  • Porsche 718 Cayman : plus lourde, moins réactive, mais l’hybridation se profile à l’horizon.
  • Toyota GR Supra : six cylindres, malus plus raide encore, et une approche radicalement différente.
  • BMW M240i : des performances comparables, mais un poids en hausse et une fiscalité similaire.

Pour les puristes, la masse à vide de l’Alpine, à peine 1 100 kg, reste un argument solide. La taxe poids ? Toujours évitée, là où la concurrence franchit le seuil sans sourciller. Sur le volet prime d’assurance auto, la légèreté permet de limiter la casse, même si le prix malus grimpe.

À la revente, le rapport s’inverse parfois. Les véhicules électriques restent soumis à des incertitudes : évolution de la technologie, normes changeantes, valeur de reprise fluctuante. L’A110 capitalise sur son histoire, sa rareté et s’adresse à une clientèle avertie. Le plaisir pur, même surtaxé, conserve ses fidèles. L’automobile passion ne cède pas si facilement face aux injonctions fiscales.