Un chiffre, une plaque, et tout change : la route s’ouvre ou se ferme selon ce code unique. Sans numéro d’immatriculation, pas de circulation possible pour votre nouvelle voiture. Ce numéro, propre à chaque véhicule, relie le conducteur à sa machine et, en cas d’infraction, il désigne sans équivoque le responsable. Pourtant, obtenir ce précieux sésame peut s’éterniser. Pour ceux qui veulent accélérer le mouvement, voici la marche à suivre, étape par étape.
Plan de l'article
- Conclure un contrat d’assurance
- Obtenir le formulaire de demande d’immatriculation
- Remplir le formulaire
- Transmettre le formulaire à la compagnie d’assurance
- Payer la nouvelle plaque d’immatriculation
- Se rendre à la préfecture pour obtenir sa nouvelle plaque d’immatriculation
- Suivre l’avancement de la demande et réceptionner la nouvelle plaque
Conclure un contrat d’assurance
Impossible de poser une plaque sans passer par une étape clef : souscrire une assurance auto. Cette protection vous couvre face aux accidents matériels ou corporels impliquant des tiers, et offre aussi la possibilité d’indemnisation en cas de gros pépin sur le véhicule. Faire l’impasse, c’est rouler dans l’ombre de sanctions et de mauvaises surprises. Pour ceux qui rachètent un véhicule, un délai de 16 jours à partir de la date d’achat est accordé pour régulariser la situation auprès de l’assureur.
Obtenir le formulaire de demande d’immatriculation
Sans le bon formulaire, pas d’immatriculation. Plusieurs moyens existent pour se le procurer : le vendeur, l’assureur, un déplacement au centre de contrôle ou directement à la direction locale chargée des véhicules peuvent vous fournir ce document sur simple demande. En pratique, le réflexe le plus rapide reste souvent de l’obtenir auprès du vendeur lors de la transaction.
Remplir le formulaire
Une seule consigne ici : le remplir avec une attention minutieuse. La moindre erreur ou rature, et la procédure s’allonge inutilement. Pour mettre toutes les chances de son côté, il est conseillé d’inscrire chaque caractère en lettres capitales bien lisibles et d’utiliser une case par lettre ou chiffre. Aucun détail n’est anodin, une confusion peut suffire à mettre le dossier à l’arrêt. Seul le recto doit être renseigné, inutile de regarder au verso.
Transmettre le formulaire à la compagnie d’assurance
Gagner du temps devient alors décisif. En transmettant une version numérisée du formulaire à l’assureur, certains peuvent obtenir leur plaque quasi immédiatement : il n’est pas rare de la recevoir par courrier sous un ou deux jours.
Payer la nouvelle plaque d’immatriculation
L’étape du paiement intervient dès la validation du dossier. Le facteur livre alors le certificat d’immatriculation et la plaque, à condition de s’acquitter de la somme de 30 €. Deux volets composent le certificat : l’un à installer dans le véhicule, l’autre à garder précieusement chez soi. Un conseil avant tout règlement : vérifier que la plaque correspond bien au numéro du certificat et que toutes les mentions sont correctes.
Se rendre à la préfecture pour obtenir sa nouvelle plaque d’immatriculation
Certains choisissent de se déplacer en préfecture pour récupérer leur nouvelle plaque. Dans ce cas, il s’agit de prendre rendez-vous avec le service concerné dans votre préfecture ou sous-préfecture de résidence. Cette phase peut parfois s’avérer longue, tant la demande est forte.
Le jour du rendez-vous, il est impératif de venir muni des pièces requises : pièce d’identité à jour, certificat d’immatriculation et justificatifs éventuellement demandés lors de la prise de contact. Penser à imprimer une copie supplémentaire du formulaire Cerfa 13750*05 peut s’avérer appréciable, juste au cas où.
Sur place, le processus est simple : attendre son tour, présenter le dossier aux agents spécialisés qui vérifient chaque document, puis repart avec la carte grise et la nouvelle plaque si tout est conforme.
Autre solution : tout faire en ligne. Certaines communes proposent une procédure dématérialisée qui permet d’éviter le déplacement physique. Avant de s’engager, un rapide contrôle des spécificités locales évite toute mauvaise surprise.
Présentiel ou à distance, un même principe s’impose : rester vigilant, ne négliger aucune étape, suivre scrupuleusement les consignes transmises.
Suivre l’avancement de la demande et réceptionner la nouvelle plaque
Une fois la demande déposée, il reste à suivre l’avancée du dossier. Personne n’a envie de se retrouver immobilisé le jour d’une reprise de route.
Pour ceux qui ont utilisé une procédure en ligne, une plateforme dédiée permet en général de consulter le statut du dossier en temps réel, avec un suivi notifié par mail ou via l’espace personnel indiqué lors de l’enregistrement du Cerfa 13750*05.
En préfecture également, un suivi de demande peut être mis en place. Il ne faut pas hésiter à demander directement aux agents comment vérifier la progression du dossier ou obtenir une estimation de délai.
Lorsque tout est validé, la plaque neuve est expédiée à l’adresse indiquée. Selon la période et la région, l’attente peut s’allonger sur plusieurs semaines. Mieux vaut anticiper si une échéance se profile ou si le véhicule doit rouler sans délai, pour éviter les frais inattendus en cas de contrôle. Dès réception, l’installation de la plaque rend enfin le véhicule prêt à circuler, identifié sans ambigüité sur la route.
La nouvelle plaque fixée, la route s’ouvre à nouveau, claire et officielle. Le véhicule réintègre la circulation, avec son histoire propre et cette petite trace administrative qui rappelle à chacun qu’ici, rouler se mérite.

