Permis A2 : Quels cc peuvent être conduits ? Les réponses

Un deux-roues délivré en version bridée à 47,5 chevaux peut être accessible au permis A2, mais seulement si sa puissance d’origine ne dépasse pas le double du seuil légal. Certains modèles affichent 35 kW sur la carte grise, tout en étant interdits aux nouveaux titulaires de ce permis.

La réglementation distingue aussi bien la puissance que le rapport poids/puissance. Des motos, pourtant populaires, se retrouvent ainsi hors d’atteinte à cause d’une masse trop légère. Les erreurs de choix entraînent fréquemment des refus d’immatriculation ou des contrôles désagréables.

Permis A2 : ce que dit la réglementation sur les motos autorisées

La législation encadrant le permis A2 ne laisse aucune place au hasard pour le choix d’un deux-roues. Impossible de s’écarter des exigences : la puissance maximale tolérée plafonne à 35 kW (47,5 chevaux), tandis que le rapport puissance/poids doit rester à 0,2 kW/kg ou moins. L’idée de prendre une moto légère et surmotorisée ou de bricoler un bridage maison est à bannir : le texte est sans ambiguïté.

Un bridage de puissance homologué exige le passage chez un professionnel, qui appose la mention sur la carte grise. Inutile de lorgner sur des machines trop musclées : dès que la puissance d’origine dépasse 70 kW, le bridage n’ouvre plus les portes du A2. Cette règle, contraignante à première vue, vise à garantir que le comportement de la moto corresponde réellement à l’expérience attendue chez un nouveau titulaire.

Pour clarifier les conditions, voici les critères incontournables à vérifier avant tout achat :

  • Puissance maximale autorisée : 35 kW
  • Rapport puissance/poids : ≤ 0,2 kW/kg
  • Puissance d’origine avant bridage : ≤ 70 kW

La formation permis A2 s’articule autour d’une partie théorique et d’une phase pratique, sanctionnées par un examen. Seuls ceux ayant obtenu leur permis moto A2 peuvent prendre la route au guidon d’un modèle conforme. En France, il faut au moins avoir soufflé ses 18 bougies et décroché la validation pratique. Choisir sa moto ne se fait donc jamais à la légère : une erreur expose à un contrôle défavorable, voire à un refus d’immatriculation.

Quels types de motos peut-on vraiment conduire avec un permis A2 ?

Concrètement, le permis A2 donne accès à une sélection précise de deux-roues. La règle est ferme : 35 kW (47,5 chevaux), pas un de plus. Dépasser cette limite, c’est s’exposer à une immobilisation immédiate lors d’un contrôle. Heureusement, les fabricants proposent aujourd’hui une palette de modèles adaptés. Les roadsters arrivent en tête, avec des références comme la Yamaha MT-07 (en version bridée), la Honda CB500F ou la BMW G 310 R. Ces motos plaisent pour leur polyvalence et leur facilité à prendre en main.

Pour ceux qui préfèrent la douceur, les customs ou les trails urbains sont à privilégier. La Kawasaki Z400, avec son bicylindre, et la KTM 390 Duke, en monocylindre, illustrent bien cette tendance qui privilégie la réactivité sans débordement. Les motos-écoles misent d’ailleurs sur ces modèles fiables, parfaits pour la ville comme pour les premières escapades sur route.

L’offre s’étend également du côté des scooters et des motos électriques. Les versions équipées de moteurs respectant les seuils légaux séduisent de plus en plus de citadins et de jeunes motards. Des marques comme BMW ou Honda soignent leurs modèles pour coller aux contraintes A2 tout en affichant une vraie personnalité mécanique.

Voici les grandes catégories qui composent le marché accessible :

  • Roadsters : agiles, excellents pour débuter
  • Trails : à l’aise sur route comme sur chemin
  • Customs : centre de gravité bas, conduite détendue
  • Scooters et motos électriques : adaptés à la circulation urbaine

Chaque choix doit respecter le ratio puissance/poids et la puissance d’origine inférieure ou égale à 70 kW, bridage compris. Les constructeurs rivalisent de créativité pour séduire les nouveaux titulaires du permis A2, multipliant les modèles conçus pour progresser pas à pas, sans brûler les étapes.

Bien choisir sa première moto A2 : conseils et pièges à éviter

Le choix de la première moto A2 ne se fait pas sur un coup de tête. Pour un jeune conducteur, plusieurs points sont à mettre en balance : budget, confort, utilisation quotidienne, sans négliger la formation pratique. Un prix attractif n’est pas tout, certaines motos abordables réservent de mauvaises surprises côté assurance moto ou entretien. Les tarifs d’achat peuvent sembler raisonnables, mais la prime grimpe vite pour un jeune permis.

L’usage prévu oriente aussi la sélection. Pour la ville et les trajets quotidiens, un roadster comme la Honda CB500F rassure par sa prise en main. Les trails compacts séduisent par leur polyvalence, mais la hauteur de selle peut poser problème. Les customs, eux, misent sur la stabilité et un centre de gravité bas, facilitant la circulation urbaine.

Un passage par l’auto-école s’impose souvent. Les modèles essayés pendant la formation permis moto se retrouvent fréquemment dans les garages des nouveaux titulaires. Avant tout achat, effectuer un essai, même rapide, reste fortement conseillé.

Avant de vous décider, gardez à l’esprit ces éléments clés :

  • Contrôlez le rapport poids/puissance et vérifiez la compatibilité avec le permis A2.
  • Comparez les devis d’assurance pour plusieurs modèles.
  • Soyez attentif à l’ergonomie : hauteur de selle, position de conduite, accessibilité des commandes.
  • Optez pour un modèle fiable, facile à revendre et bien représenté sur le marché français.

L’expérience acquise lors de la formation pratique et du code de la route ne remplace jamais un vrai essai. Prendre le temps d’échanger avec les formateurs et d’écouter les retours d’autres jeunes motards permet d’éviter bien des déceptions. L’achat de la première moto A2 marque un tournant : mieux vaut poser des bases solides dès le départ.

Sécurité, équipement et astuces pour prendre la route en toute confiance

Être titulaire du permis A2 ne suffit pas à garantir la sérénité sur la route. La sécurité doit constamment primer. Le choix de l’équipement moto va bien au-delà de l’allure : il détermine le niveau de protection réel du pilote. Casque homologué, gants résistants, blouson avec protections, chaussures montantes couvrant la malléole, chaque pièce joue un rôle spécifique. Ces équipements sont imposés lors de l’examen, mais, plus encore, ils protègent au quotidien face à l’imprévisible.

La visibilité ne doit jamais être négligée. Privilégier des coloris clairs ou des éléments réfléchissants prend tout son sens, surtout lors des trajets matinaux ou à la tombée de la nuit. Un blouson sombre peut flatter l’œil, mais sur une route mouillée ou en trafic dense, mieux vaut se faire remarquer que passer inaperçu.

Les réflexes acquis pendant la formation « plateau et circulation » prennent toute leur valeur en situation réelle. Anticiper le freinage, surveiller les angles morts, maîtriser les manœuvres à basse vitesse : chaque compétence assimilée à l’auto-école s’avère précieuse. Les premiers kilomètres sur route forgent la confiance. À ce stade, modestie et vigilance deviennent des alliées de taille pour le jeune conducteur.

Pour renforcer sa sécurité au quotidien, quelques réflexes simples s’imposent :

  • Contrôlez la pression des pneus avant chaque trajet.
  • Ayez toujours un gilet haute visibilité à portée de main.
  • Adoptez une conduite défensive, notamment en centre-ville ou lors des dépassements interfiles.

La sécurité routière ne laisse aucune place à la routine. À chaque trajet, la route rappelle qu’elle se partage et que l’anticipation ne s’apprend jamais totalement sur les bancs d’une auto-école. Rester prudent, c’est s’offrir le luxe de parcourir bien plus que les premiers kilomètres.